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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 10:23

 


matisse rouge

“L’Atelier rouge (le panneau rouge)” Issy-les-Moulineaux, automne 1911

Henri Matisse

huile sur toile, 181 x 219,1 cm

The Museum of Modern ART

New York, Mrs Simon Guggenheim Fund

 

 

 

A te contempler

Alors que la pluie ne cesse de tomber

Mon cœur s’emplit d’amour

Toutes les nuits comme au premier jour

 

Vous m’avez vu cent fois

Au plus profond désarroi

Dans une solitude sans fin

Aux détours des chemins

 

Nos chemins se sont croisés

Et doucement mon cœur à chaviré

Tout devient plus merveilleux

Dans la profondeur de tes yeux

 

Dans tes bras je sais m’envoler

Pour découvrir l’éternité

Lorsque ton corps s’enflamme

A faire frémir mon âme

 

Je voudrai inventer des noms

Des noms de couleur

Pour écrire le bonheur

Mais je n’ai que du vermillon…

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 10:21

corto maltesgd modifié-1

 

Dans le port de ton cœur
Y’a des femmes qui passent
D’abord ya la blonde
Qui passe et repasse

 

Dans le port de ton cœur
Y a des femmes qui dorment

Juste de temps en temps
car ces femmes sont de bonne mère
dans le port de ton cœur
y’a des femmes qui s’installent
pleines d’envies citadines
et de rêves de campagne
dans le port de ton cœur
y’a des femmes qui dérivent
et qui boivent et reboivent
à la santé du p’tit prince
dans le port de ton cœur
y a des femmes qui s’amusent
à écouter le soir
la musique lancinante de tes belles histoires
dans le port de ton cœur
y a des femmes qui pleurent
de voir leurs copines
accéder à ton corps
dans le port de ton cœur
y’a des femmes qui rient
de savoir qu’en avril
le funambule restera sur son fils
dans le port de ton cœur
y a des femmes qui dansent
à l’approche des vacances
et aux feux d’artifices
qu’elles se paieront au club Med
dans le port de ton cœur
y a des femmes qui rêvent
aux journées sabbatiques
du panthéon des salops disparus
dans le port de ton cœur
y a des femmes qui s’échappent
de la cage dorée
que tu n’as pas fermé
dans le port de ton cœur
y’a des femmes qui se baladent
de Paris à Deauville
mais qui au fond préfèrent
mourir à Venise
dans le port de ton cœur
y a des femmes qui crient
qui crient leur bonheur
leur bonheur d’être en vie
et elles boivent et reboivent
à ta santé p’tit prince
elle te donnent leur vertu
comme on donne un salaire
un salaire au cocu
et puis y a toutes les autres
celles qui ont de gros seins
celles qui n’ont pas d’scrupules
celles qui ont l’air de …
et celles qui s’en fiches
et puis y’a Lola
qui est belle comme la lune
aux plus beaux soirs d’été
qui saura faire rêver
tous les p’tit prince de la terre
mais qui en aura un
juste pour elle toute seule
et qui l’aimera, comme lui l’aimera
et toi l’ p’tit prince
tu sauras qu’elle était
qu’elle était trop belle, trop belle pour toi
et que t’es juste bon
à ramasser les miettes
les miettes de ta vie
avec un grande pelle
une pelle à souvenirs
que tu gardes dans un coin
dans un coin de ton port
en espérant un instant
un instant seulement
que c’est la dernière fois
et que tu survivra
parce qu’avec cette femme là
on ne joue pas p’tit prince
on ne joue pas
mais il est tard p’tit prince
il faut juste que tu rentres
que tu rentres chez toi
là bas….

 

Graziella Dupuy

mai 2010 - Tous droits réservés ©

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 10:03

carnaval venise2

 

 

 

 

Il est au bord des lignes et des larmes
il est border line

 

 

 

 

 

 

 

 

encore son cinéma...
toujours le même mais dans d'autres bras
entre pirate et flibustier
il passe son temps avec les damnés
sa vie est terne et solitaire
sa vie tient dans une bouteille jeté à la mer
il attend comme un navire à quai
de la pointe de la nuit où rien n'est travesti
jusqu'au petit matin où le jour renaît

Il ouvre son coffre aux trésors
cette boîte de pandore
qu'il voudrait piétiner
même les jours où il se sent aimé
elle ne contient que quelques mots
mots qu'elle lui avait murmuré
tout le monde t'adore
tout le monde t'ennuie
tout le monde t'ignore
tout le monde t'oublie
juste quelques maux bleus indigo...

 

GRAZIELLA DUPUY  Tous droits réservés ©

AVRIL 2010

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 09:54

Il écoute chanter les oiseaux du soir
et avec eux semble reprendre espoir
son désir d'évasion le surprend
illuminant son regard quelques instants
Il se dit qu'elle est belle en ce soir d'automne
quand dans ses bras elle s'abandonne
en cet instant ils s'unissent à jamais par la pensée
douce est la nuit sous ses baisers
Ses bras se ferment autour d'elle
son coeur est pris d'un doux émoi...
toute une nuit pour l'aimer
la laissant faible et désarmée
Il recueille ces instants de bonheur
si cher à son coeur
de peur de les voir s'envoler

 

GRAZIELLA DUPUY  Tous droits réservés ©

AVRIL 2010

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 09:51

Elle est belle comme un ange
Elle traverse le temps sans que rien ne la dérange
c'est une femme enfant
qui croque la vie à pleine dent


charmeuse, presque irréelle
elle s'abreuve à ta source de vie
laissant des stigmates éternels
tendres et douloureuses traces d'ailes...Elle
quelle étrange histoire d'amour
se noua en ce jour
la nuit seule absorbait leur existence
laissant derrière eux tant de souffrance
Ton coeur se noya dans les larmes
avec pour seul ami ce ciel couleur parme
le ciel s'effaça dans leur yeux
ce soir plus rien ne compte pour eux
tu veux crier et ne peut que pleurer
ce que tu aimais jadis à tant changé...
à jamais dans le passé
Quant au petit matin il s'éveille
de tant de douceur il s'émerveille
de ce corps chaud encore endormi
qui a su garder les parfums de la nuit
Arlequin tu fais un beau rêveur
que te reste-il à part son odeur
la lune et le soleil peuvent bien se rencontrer
mais au petit matin ils sont encore séparés
ne soit pas étonné
puisque tu rêve éveillé...

 

GRAZIELLA DUPUY  Tous droits réservés ©

18 AVRIL 2010

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 09:47

Un ange est passé
Et tout à changé
D’un léger souffle dans ce ciel gris
Comme un instant de poésie
J’ignore pourquoi mes larmes s’évaporent
Peut être parce que le silence est d’or
Tu es parti sans penser aux conséquences
Me laissant avec mes souffrances
Quand le ciel se met à pleurer
Je tourne la page pour oublier
Alors que mes larmes détrempent le papier
Tout au fond de moi rien n’a changé
Le ciel ce soir apaise mon désespoir
D’avoir perdu ton amour un soir
Les reflets de la lune s’épanchent sur ma tristesse
Laissant s’exhaler ce parfum de détresse
En cherchant l’amour où il n’est plus
Faire semblant de croire que la vie continue
Alors s’installe l’indifférence en moi
Comme autrefois…

 

GRAZIELLA  DUPUY

11 JUIN 2010

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