10 ans après notre première rencontre à Paris, lors du vernissage de l'exposition sur" l'Art du Haïku", Lise Robert et Graziella Dupuy publient un deuxième ouvrage .
Cet ouvrage est l'aboutissement d'une année de travail d'écriture.
"une bouteille à la mer" s'est découvert comme un projet à quatre mains alliant prose, poésie brève et créations plastiques par le biais de la photo ou de l'encre.
Nous soumettons des alternatives transitoires entre le ponctuel et la durée.
La problématique du continu et du discontinu (du "splenn" du temps qui passe...) transparaît dans les fragments de nos vies. Dégriffée, dépoussiérée, l'expression littéraire et artistique cristallise en elle-même tous les paradoxes des effets éphémères sous la présence illusoire de ce qui n'atteint plus nos cinq sens et nous impose la volonté de ne retenir que le "presque rien".
Nous avons souhaité que cet ouvrage soit à la croisée de l'esthétique et de l'écho poétique.
Graziella Dupuy
Graziella, en premier lieu j'ai adoré ton audace, celle de m'offrir de devenir pour un bon bout de temps ta partenaire d'écriture. La confiance étant établie, il ne restait qu'à nous surprendre. A nos propres rythmes s'est créé une belle alchimie entre nous...
Une fluidité entre confidences et correspondances. Une écritur aux accents féminins.
Deux femmes, deux amies qui se penchent sur le quotidien tout au long d'une année pleine.
Deux femmes qui sortent de leurs zones de confort pour nous amener ailleurs à découvrir du autrement.
Lise Robert
La délicatesse et l'assurance des traits de pinceau des encres de Graziella dégagent une énergie,qui nous emporte au-delà de l'image. Les photos en noir et blanc de Lise apportent une complémentarité aux textes et capturent de brefs instant de vie.
La richesse de leur travail (l'harmonie entre les textes et les images) nous plonge au creux d'une belle palette impressionniste. Il n'est pas facile de réussir ce lien entre la prose, le haïku , l'art pictural et la photographie. Cela demande un regard aiguisé, une perception de l'instantané, de l'éphémère qui, je l'espère, parviendra à vous titiller, voire à vous toucher au fond du cœur.
Francis Tugaye
En conclusion
Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette
"attrape qui peu"
Alfred de Vigny
Recension de « Une bouteille à la mer »
Jean-Paul Gallemann
J’ai lu ce recueil co-écrit par Graziella Dupuy et Lise Robert «Une bouteille à la mer » Certes Lise nous dit qu’elle ne cherche pas la popularité mais Graziella a raison de demander une plus large reconnaissance pour l’investissement intellectuel et matériel des auteurs .
Ouvrage aux aspects multiples et originaux. Correspondance transatlantique entre deux amies qui ont sympathisé à un kukaï à Paris en 2009 au bistrot d’Eustache et collaboré déjà dans un projet commun antérieur .La correspondance est illustrée par des encres de Graziella et des photos de Lise .Tout au long de l’ouvrage une amitié, déjà forte et tendre, se conforte encore sous nos yeux. Une correspondance intimiste mais où même un homme pénètre non seulement sans difficulté , mais avec la même admiration que dans l’univers de « Secrets de femmes » auquel les deux auteures ont participé.
Je parlerai surtout du traitement du Temps .Le choix de la correspondance par courrier postal avec ses délais à l’époque des SMS et mails est une première façon de défier le temps et de figer les détails importants ou non de notre quotidien Apprendre avec un mois de retard –le temps de la traversée du courrier – que ce matin-là le soleil brille à Clermont-Ferrand ou qu’il neige fort au Québec a quelque chose de dérisoire dont les auteures sont bien conscientes .Le temps de cette correspondance étendue sur un an ce sont les saisons si importantes pour les haïjins. Le temps qui coule doucement et qui laisse croire qu’il ne se passe pas grand-chose sur un an de vie et qui soudain la bouscule . Quand Graziella décrit à Lise les merveilles de l’Italie de ses origines c’est un saut dans l’histoire entre l’Européenne et sa cousine issue d’un départ ancien vers le Nouveau Monde. Et quand je me dis que les calligraphies de Graziella sont peut-être un deuxième langage superposé aux textes en clair , mystérieux et déchiffrable par elles seules comme les inscriptions précolombiennes ,voici que Lise revient émerveillée du pays maya – un autre saut dans le temps .
Je ne ferai pas de citation de ces beaux textes émaillés de haïkus que j’invite à lire et relire pour remettre le compteur temps à zéro .Pour les commandes s'adresser aux auteures.
Obtention d'une mention honorable, AU CONCOURS MAINICHI, JAPON pour le haïku ci dessou
Début du printemps –
deux petites perles blanches
sur l’échographie
= ̄ェ ̄=
Oiseaux de proximité (moineaux, mésanges, étourneaux…)
Leur petit gabarit et leur entrain garantissent une période pleine de légèreté.
Leur présence au creux d’un songe annonce la fin d’une période terne.
Local birds such as sparrows, tits, starlings...
Their small size and their dynamic spirit guarantee a period full of lightness.
Their presence in the depths of a dream announces the end of a dull period.
Jardin enneigé.
Bien emmitouflée, la dame
relâche un moineau.
Snowy garden.
Well bundled up, the lady
releases a sparrow
FT 04/01/2018
"Nouvelles électives les jours de pluie" est un Recueil de poésie en prose dite réflexive que nous offre, Mélissa Blanc
Ces courtes nouvelles, inspirées par son ressenti de danseuse interprète, Mélissa Blanc projette dans cet ouvrage de petits flash de moment de vie dans une mélodie appliquée aux mots qui touche au ressenti et aux sentiments.
Elle nous fait entrer selon notre envie ou notre humeur dans un univers rêvé ou de fixions originale.
«Avec Nouvelles électives les jours de pluie, Mélissa Blanc dégriffe avec aisance la parole poétique et nous prouve à chaque page en des ondoiements d'un style intense que le rêve est bien le vertige de la liberté !»
"Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis."Edgar Allan Poe.
Beau voyage à vous tous.
Extrait de l’ouvrage- p.83
LES PAROLES
Leur visage n’est jamais dévoilé, il existe un mythe autour d’elles, elles n’apparaissent que dans un mirage, créant un espace-temps inédit.
Elles s’enferment dans leurs sentiments et nous les font exploser au visage.
Elles ont l’allure irréelle d’une chevelure divine et leur silhouette ne prend jamais fin.
Elles vous ouvrent leur cri invulnérable et velléitaire.
À la manière d’un grand vent, elles s’insinuent en vous et vont chercher le précieux, le beau, le fragile et le brisent.
Un grand mal s’effiloche devant le renouveau qu’elles vous apportent.
Elles vous guettent sans vous juger mais écrasent votre volonté pour mieux vous éprouver.
Elles se nourrissent de vos larmes.
Elles sont les diables de l’injustice, les chimères de la compassion et de l’empathie.
Vous en ressortirez plus grand vous disent-elles, les yeux ouverts et droits.
Un squelette à la fibre dense, des fluides tonifiés, des idées pleines et affirmées, voici les tours qu’elles peuvent vous jouer.
Bonne chance !
Songe gris
Mélissa Blanc (1991) vit à Bordeaux. Elle est danseuse professionnelle au sein de différentes compagnies et partage son temps entre ses passions que sont l'écriture, les arts plastiques et la linguistique.
CLE Maison d'édition
Auteur : Mélissa Blanc
Genre : Recueil de poésies
Pages : 144
Format : 140 x 200 mm
ISBN : 978-2-37136-031-0
Disponible également à la FNAC
where one butterfly makes us perceive the lighting effects
through its bright blue wings overflying some mysterious white eternal roses
Un papillon ouvre
ses ailes bleu vif – six roses
éternelles blanches.
One butterfly
opens its bright blue wings –
white eternal roses.
FT 28/12/2016
je serais très heureuse si vous acceptiez d'être présent à la Rencontre Dédicace de mon nouveau recueil "POUDRE DE LUNE" ainsi qu'a l'exposition "Au gré d'un souffle" qui aura lieu le Samedi 21 mars 2015 à partir de 14h30
MEILLEURS VŒUX 2015 !
un haïga (encre & haïku) qui chaque jour vous incitera
à mieux ressentir au travers de la brume ou d’une intense clarté...
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Blancheur nébuleuse
aux cimes des Pyrénées
– l'aigle quelque part.
Nebulous whiteness
to the peaks of Pyrenees
– somewhere an eagle.
FT 12/12/2014
v1 21/12/2003
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Graziella Dupuy
est heureuses de vous présenter son nouveau recueil
“TheBookEdition.com”, novembre 2014
Reliure pelliculée (94 pages)
ISBN 978-2-9546043-1-2
[contenus et illustrations]
© Graziella Dupuy, novembre 2014
Illustré de 35 encres aux apparences sensibles et retenues,
le recueil aborde (poésie concise d'origine Japonaise)
6 chapitres thématiques : Amour, Hiver, Printemps, Été, Automne, Lune.
Graziella : « Si toute chose en ce monde est évanescente, le haïku
est un fragment d’émerveillement dans lequel s'ancrent nos émotions.
Ici le haïku saisit la richesse, la beauté au fil des saisons, des lunes
et de l'amour captant le moindre frémissement. »
Graziella Dupuy nous convie à nous laisser aller selon
notre …
[extraits haïkus & encres]
cliquer sur les images pour les agrandir / click on the pictures to enlarge
La version de cet article sur le blog “Bourgeons sous la neige” de Francis Tugayé