30 juin 2014
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NON !
Je ne veux pas l’entendre
Je ne peux plus entendre ses silences
Gais ou tristes
Parle-lui d’autre chose
Il s’arrête dans ses silences
Et je comprends
Que c’est ma faute
Il a des moments de silence parlant
Mais je n’écoutais pas
Je ne voulais pas l’entendre
Je ne pouvais pas l’entendre
Ses silences étaient du bruit
LE BRUIT DU VIDE
Le bruit qui fait oublier le soi, le non-soi
QUI FAIT OUBLIER LA PEUR
LA PEUR DE L’OUBLI
Impossible de s’accrocher
A quelque chose qui n’existe pas
Dans l’obscurité silencieuse
Tu repeins la toile
Avec tes pensées et tes futurs présents
Avec une seule chose
Devenant de plus en plus faible
Aux sens de tes vies
Quelle tranquillité
Glorieuse
Connaître un cœur heureux
Mais tu continues ta peinture
AVEC LA MÊME OBSCURITÉ VIOLENTE
L’absence est réalisable
Réalisable dans les mots
Insupportable tous les jours
Il faudrait arrêter de penser
Arrêter de respirer
Arrêter de mourir
Et pardonner
Nos propres péchés
Et surtout lui dire
Que je l’aime
Que je le fait et que j’en crève
Le mariage n’est pas une assurance-vie
Et l’assurance n’est pas le mariage
Ainsi parlait X
C’est épuisant
D’attendre
Fébrile
L’éviction de sa vie
Où je ne suis pas sure
Où je suis devenue lui
Où je suis tristesse
Où le grand Meaulnes
Où Don Quichotte
A la recherche du passé
On the road again…
J’étais dans les montagnes
J’étais dans une mauvaise nuit
Recherchant le fléau
Responsable de cette terreur
Quand tu regardes vers l’Est
Et moi dans un rêve d’Orient Express
M une amie de nous
Qui a su que j’écrivais
M’a comparée à JP
Ce qui lui a inspiré
UN VERBIAGE
D’intellect
Et elle s’en est allée
Sans oublier de me dire
Qu’inconditionnelle de JP
Je pouvais aller me faire voir
Published by Au gré d'un souffle